2016, sas de décompression. Après Le Club JGMNP, premier spin-off lancé tout récemment par Julien, voici notre seconde nouvelle émission « rien que pour le plaisir » : Je Game Mais Pas Que. Comme son nom l’indique, il s’agit de parler de jeu vidéo mais pas seulement, en reprenant dans une émission à part entière l’idée initiée dans nos émissions anniversaire, où chaque membre croise un jeu avec un objet culturel (album de musique, livre, film,…). Ou, plus rarement, avec une activité – Gaëtan est un rebelle qui aime sortir des cases !
Cette émission animée par Fred n’aura pas de périodicité fixe. Nous prendrons le micro quand l’envie se fera sentir, spontanément. En tout cas, elle sera un nouveau laboratoire, né avant tout de l’envie de créer des ponts entre les différents champs de la culture, trop souvent cloisonnés. Elle sera certainement sujette à des évolutions. L’idée restant de partir du jeu vidéo pour développer un croisement avec autre chose, de manière détendue (à distance ou en live), sans aucune contrainte, que ce soit pour réfléchir ou s’amuser, conseiller ou dénoncer. Car nous sommes bavards, c’est un fait, et nos envies de s’exprimer dépassent bien souvent le sujet du moment dans un épisode de JGMNP : ici, c’est champ libre.
Dans l’épisode pilote, Fred accueille les deux chroniqueurs Antoine et Gaëtan autour de sa table fictive. Le programme complet se trouve plus bas, pour ceux qui souhaitent retrouver les références citées.
A bientôt pour la suite et n’hésitez pas à laisser vos commentaires sur ce premier épisode qui est encore, c’est certain, bien imparfait. On en a besoin pour avancer dans la bonne direction 🙂
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– Antoine : le jeu Earthbound (Nintendo, 1994) et le poème Kubla Khan (1797-1816) de Samuel Taylor Coleridge.
– Gaëtan : les jeux « balade-friendly » tels que The Elder Scrolls V : Skyrim (Bethesda, 2011), Shadow of the Colossus (Sony CE, 2005), Dark Souls 2 (Namco-Bandai, 2014),… et la randonnée pédestre.
– Fred : le jeu The Evil Within (Bethesda, 2014) et la bande dessinée Le Programme immersion (Matière, 2015) de Léo Quievreux.
Générique de début : Lukhash – Beginning of Anxiety
Jingle intermédiaire : Johann Sebastian Bach – Air on the G String (tiré de The Evil Within)
Générique de fin : Disaster Peace – Jay (tiré du film It Follows)
Images d’ouverture : The Evil Within et Mulholland Drive, droits réservés à leurs auteurs respectifs.
Une émission fort sympathique. Ca donne envie de jouer, de lire. Bon, ca m’a pas donné envie de partir en rando en Ecosse du Nord.
Pour la ballade horizontale, je pensais au jeu à monde ouvert, effectivement, mais post-scenario. Je prends l’exemple de Sleeping Dogs. Après avoir fini la campagne, je prenais du plaisir à me promener dans Hong Kong sans autre mission à accomplir. visiter un quartier, se perdre un peu, prendre une voiture, aller dans un autre quartier, se promener à nouveau. Découvrir les quartiers de la ville qui se rejoignent au travers des petites rues.
Je ne sais pas si ça colle à l’idée que vous vouliez évoquer dans l’émission mais voilà mon petit partage.
En tout cas, merci pour ce podcast, c’était très chouette.
Sinon, pour Inland Empire, je pense que il y a deux aspects qui m’ont sorti de l’histoire. Le côté répétitif des séquences qui s’enchaînent, se reproduisant à quelques nuances près, et le temps, la longueur de ces enchaînements. car il faut se rappeler que le film dure quand même 3h10.
En terme de BD, il y a certainement d’autres histoires mêlant le rêve à la réalité et du coup entraînant l’histoire ailleurs. Mince, remarque inutile car pas de titre ne me viennent en tête, en tout cas, pas de titre collant exactement à cette idée.
Dans le côté cadrage explosé, il faut parcourir l’univers de sept tomes de Rork d’Andréas. Passé les histoires un peu facile du premier tome, tout part en vrille dès le tome 3 (dans mes souvenirs).
Et je me souviens d’un vieux Strange (oulah, qu’est-ce qu’il nous prépare, pensez-vous tous) une histoire des vengeurs ou de Captina Marvel, ou un petit malin joue avec le cube cosmique (rien qu’au nom, on comprend un peu les capacités du truc) et tout d’un coup, on fait un trip psychédélique sur plusieurs pages, avec déformation des perspectives, changement des visages, schizo ambiante, sans dialogue, avant un retour à la normale et la petite morale (normal, Marvel années 70) « Oulah, faut pas jouer avec ce machin-là ! »
J’aime bien la durée de 50minutes 1 heure, c’est plus facile de se poser et d’écouter tranquillement. 2h, j’ai du mal à le caser dans mon planning. Enfin, je me répète.
Bon, en tout cas, merci pour cette émission. Ca faisait longtemps que je vous avais pas écouté, et me voilà bien content de vous avoir retrouvé. et pour le lancement d’un nouveau spin off !
A bientôt,
David,
:^)
Salut David, ça fait plaisir de te relire !
Merci pour ton retour 🙂
Je vais me pencher sur Rork, je n’ai jamais lu cette série et il est vrai que le côté déstructuré semble dans la même veine et m’intéresserait beaucoup.
En fait, pour le Programme immersion, je me suis peut-être mal exprimé mais je voulais faire plus précisément référence au montage clipesque, au rythme effréné avec lequel l’auteur nous promène dans tous les sens d’une case à l’autre, en alternant entre abstrait et figuratif (un genre de « changement de paradigme » d’une case à l’autre). Mais sinon oui côté BD qui se perd entre rêve et réalité, il y a de quoi faire, par exemple Wet Moon d’Atsushi Kaneko, ou même Black Hole auquel je fais référence dans l’émission. 🙂