Je Game Moi Non Plus #36 – L’Infini Dans La Paume De La Main : Espace Et Jeu Vidéo

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L’espace a toujours représenté un terreau fertile pour le jeu vidéo. Mais comment représenter l’espace, qu’il soit sans limite ou en expansion (mettons tout de suite les choses au clair, aucun membre de l’équipe n’est astro-physicien, on s’excuse d’avance d’éventuelles erreurs scientifiques), dans cet art du fini, du rail, du couloir, des murs invisibles et du script ?

Pour en parler, Antoine, Fred, Julien, Mehdi et Olivier suivront une progression de la fermeture vers l’ouverture, de l’isolation à l’exploration totale. La première partie concerne les huis clos, tels Dead Space ou Metroid, qui se déroulent souvent dans une station spatiale ou une planète perdue aux confins de l’univers. On y voit comment, en mettant le joueur face à lui-même dans un environnement hostile, ces jeux poussent le joueur à l’introspection, à explorer son univers mental. Dans la seconde partie, on se penche sur les jeux qui, à l’image de Mass Effect, ambitionnent de faire de l’espace leur terrain de jeu, sans pour autant offrir une exploration entièrement libre : on parlera d’esthétique de l’infini. Enfin, la troisième partie se penche sur les jeux s’aventurant sur le chemin de l’exploration spatiale infinie, ambitionnant de casser le fameux « mur invisible » par le biais de la méthode procédurale. No Man’s Sky étant l’étendard actuel de cette méthode. En conclusion, on se demandera si chaque jeu vidéo ne renfermerait pas, finalement, un espace infini à explorer dans ses entrailles…

Bonne écoute, et rendez-vous au prochain numéro !

Erratum : une erreur s’est glissée dans cet épisode, les extraterrestres de Little Big Adventure 2 s’expriment bien dans la langue du joueur. Parfois, les souvenirs lointains nous jouent des tours… 🙂

Je Game Moi Non Plus #21 – Retrogaming : Rétrospective Reconstitution ou Rétrograde ? 

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Expositions à travers toute la France, tentatives de comeback réussies ou ratées via Kickstarter, vente aux enchères où les jeux vidéo sont adjugés à des prix d’ordinaire réservés aux objets d’art, nouveaux titres développés sur 16 bits : le rétrogaming ne s’était jamais aussi bien porté. Il était peut-être temps de se frotter au sujet en prenant soin d’éviter l’impasse des souvenirs émus et du « c’était mieux avant. »

Suivant la voie tracée par Simon Reynolds dans Rétromania : Comment la pop culture recycle son passé pour s’inventer un futur (http://lemotetlereste.com/mr/attitudes/retromania/), on commencera par tenter de définir ce qu’est un jeu rétro. Après un bref historique de la pratique, on décortiquera les phénomènes de nostalgie, de muséification et de collection au cœur du rétrogaming.

La dernière partie braquera les projecteurs sur l’influence du rétrogaming sur la scène actuelle, notamment la manière dont les développeurs et les joueurs se sont réappropriés le passé vidéoludique, avant de débattre de la possibilité d’un dialogue entre les différents jeux vidéo, d’hier comme d’aujourd’hui, au-delà du clin d’œil sympathique (http://www.youtube.com/watch?v=RJcPc6OQ384).

On le redit au cas où : vous avez tout le loisir de prolonger l’émission et les débats dans vos commentaires.

Et on peut d’ores et déjà vous dire que le prochain numéro sera moins long !