Je Game Moi Non Plus #54 – Ich Bin Ein Drachen : La Saga Panzer Dragoon

Chez JGMNP, on aime défendre les sagas maudites, les séries parfois éteintes faute de succès. Après Oddworld, WipeOut, Ghouls’n Ghosts, Legacy of Kain et EarthWorm Jim, ce mois-ci, on s’est baladé dans des paysages oniriques à dos de dragon pour s’intéresser de plus près au cas de Panzer Dragoon, grande série de SEGA de la deuxième moitié des années 90.

On passera en revue les principaux épisodes de la saga avant d’examiner ses influences Moebiusiennes, qu’elles soient picturales ou thématiques. Pour finir, on débattra librement de l’héritage de cette série sur les jeux vidéo des années 2000 à aujourd’hui, avec ce paradoxe en toile de fond : comment un “simple” rail shooter, genre totalement défunt, peut-il être à l’origine d’un tel culte ?

Retrouvez-nous sur Twitter :
– Olivier : @JGMNP_Olivier
– Antoine : @antoineherren
– Julien : @JGMNP


Générique de l’émission : Lukhash – Beginning of Anxiety.
Jingles intermédiaires : Panzer Dragoon – The Flight (Yoshitaka AZUMA) / Panzer Dragoon Orta – Forbidden Memories (Saori KOBAYASHI) / Panzer Dragoon Saga – Premonition of War (Saori KOBAYASHI) / Panzer Dragoon Orta – City in the Storm (Saori KOBAYASHI).
Générique de fin : Phantom Dust – Plastic People (Yoshiyuki USUI, Yuko ARAKI). Illustration : Panzer Dragoon Orta / SEGA, Smilebit © Tous droits réservés.

Je Game Moi Non Plus #22 – La Soupe Mizuguchi : Jeu Vidéo Et Synesthésie

Ban-JGMNP-22Renversement de décor pour ce troisième épisode de la saison, puisqu’après les polygones disgracieux et les pixels du passé, place aux paysages les plus abstraits du jeu vidéo. Ici, nous aborderons le médium selon l’angle de l’association des sens et plus particulièrement à travers les jeux de Tetsuya Mizuguchi (Rez, Lumines, Child of Eden,…), célèbre créateur japonais cherchant à transcrire le principe de synesthésie dans ses titres.

Nous commencerons par définir ce qu’est la synesthésie et en quoi ce concept peut être utilisé à des fins artistiques, en prenant notamment l’exemple de Vassily Kandinsky. Dans un second temps, nous analyserons comment les créations de Mizuguchi mettent l’association des sens en œuvre : l’effet que ses jeux tendent à produire, ce qui s’y passe, ce qu’on ressent. Enfin, nous débattrons sur ces titres, et notamment sur l’intérêt de mettre en exergue l’association des sens dans le jeu vidéo, médium contenant déjà en lui-même une association sensorielle.

Bonne écoute, rendez-vous le mois prochain et n’hésitez pas à nous laisser vos plus beaux commentaires. Même les plus sales, si le cœur vous en dit! 😉

PS : voici quelques liens que je vous invite à explorer pour aller plus loin et compléter l’émission.

Les expérimentations synesthétiques de Ryoichi Kurokawa
L’article du Telegraph sur Kandisky, évoqué dans l’émission
« La synesthésie dans l’art », conférence TEDxLausanne de Patricia Zazzali-Brentini
« Positive Power of Games », conférence TEDxTokyo de Tetsuya Mizuguchi

Je Game Moi Non Plus #21 – Retrogaming : Rétrospective Reconstitution ou Rétrograde ? 

Ban JGMNP 21

Expositions à travers toute la France, tentatives de comeback réussies ou ratées via Kickstarter, vente aux enchères où les jeux vidéo sont adjugés à des prix d’ordinaire réservés aux objets d’art, nouveaux titres développés sur 16 bits : le rétrogaming ne s’était jamais aussi bien porté. Il était peut-être temps de se frotter au sujet en prenant soin d’éviter l’impasse des souvenirs émus et du « c’était mieux avant. »

Suivant la voie tracée par Simon Reynolds dans Rétromania : Comment la pop culture recycle son passé pour s’inventer un futur (http://lemotetlereste.com/mr/attitudes/retromania/), on commencera par tenter de définir ce qu’est un jeu rétro. Après un bref historique de la pratique, on décortiquera les phénomènes de nostalgie, de muséification et de collection au cœur du rétrogaming.

La dernière partie braquera les projecteurs sur l’influence du rétrogaming sur la scène actuelle, notamment la manière dont les développeurs et les joueurs se sont réappropriés le passé vidéoludique, avant de débattre de la possibilité d’un dialogue entre les différents jeux vidéo, d’hier comme d’aujourd’hui, au-delà du clin d’œil sympathique (http://www.youtube.com/watch?v=RJcPc6OQ384).

On le redit au cas où : vous avez tout le loisir de prolonger l’émission et les débats dans vos commentaires.

Et on peut d’ores et déjà vous dire que le prochain numéro sera moins long !