Je Game Moi Non Plus #22 – La Soupe Mizuguchi : Jeu Vidéo Et Synesthésie

Ban-JGMNP-22Renversement de décor pour ce troisième épisode de la saison, puisqu’après les polygones disgracieux et les pixels du passé, place aux paysages les plus abstraits du jeu vidéo. Ici, nous aborderons le médium selon l’angle de l’association des sens et plus particulièrement à travers les jeux de Tetsuya Mizuguchi (Rez, Lumines, Child of Eden,…), célèbre créateur japonais cherchant à transcrire le principe de synesthésie dans ses titres.

Nous commencerons par définir ce qu’est la synesthésie et en quoi ce concept peut être utilisé à des fins artistiques, en prenant notamment l’exemple de Vassily Kandinsky. Dans un second temps, nous analyserons comment les créations de Mizuguchi mettent l’association des sens en œuvre : l’effet que ses jeux tendent à produire, ce qui s’y passe, ce qu’on ressent. Enfin, nous débattrons sur ces titres, et notamment sur l’intérêt de mettre en exergue l’association des sens dans le jeu vidéo, médium contenant déjà en lui-même une association sensorielle.

Bonne écoute, rendez-vous le mois prochain et n’hésitez pas à nous laisser vos plus beaux commentaires. Même les plus sales, si le cœur vous en dit! 😉

PS : voici quelques liens que je vous invite à explorer pour aller plus loin et compléter l’émission.

Les expérimentations synesthétiques de Ryoichi Kurokawa
L’article du Telegraph sur Kandisky, évoqué dans l’émission
« La synesthésie dans l’art », conférence TEDxLausanne de Patricia Zazzali-Brentini
« Positive Power of Games », conférence TEDxTokyo de Tetsuya Mizuguchi

Je Game Moi Non Plus #17 – WipEout : Le Futur Du Passé (avec Régis Monterrin)

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Après un épisode sur l’exploitation du passé dans le jeu vidéo (Jeu vidéo & Histoire), nous explorons cette fois l’écriture du futur, à travers la saga de jeux de courses futuristes WipEout. Une certaine idée de l’avenir qui a éclos en 1995, il y a une petite vingtaine d’années. D’où le titre de ce numéro : WipEout, le futur du passé.

Pour l’occasion, nous sommes accompagnés de Régis Monterrin, freelance dans la presse du jeu vidéo qui a signé un making-of de WipEout pour le dernier numéro d’IG magazine. Déjà présent dans l’épisode sur Sonic the Hedgehog, Régis nous fait le plaisir de revenir enrichir l’émission avec moultes anecdotes et coulisses du milieu vidéoludique.

Dans cette émission, nous partirons du passé en revenant sur ce que représentait WipEout à l’époque de sa naissance. Quels enjeux, quel contexte au milieu des années 90 ? Pourquoi WipEout est-il devenu une icône de la marque PlayStation ? Comment la série a-t-elle évolué ?

Ensuite, direction le temps présent pour parler de ce qu’on peut ressentir face au jeu en lui-même. Nous verrons, en référence à l’ouvrage Philosophie des Jeux Vidéo de Mathieu Triclot, pourquoi on peut parler de simulateur d’accident pour définir l’expérience de tension fusionnelle qu’est WipEout.

Enfin, nous pousserons l’analyse un peu plus loin en décryptant le futur que donne à voir la série. Nous poserons la question « pourquoi nous montrer ce futur-là ? » et tenterons de déterminer si cet avenir est une utopie ou une dystopie, en créant des ponts avec la science-fiction, avec le design ou plus simplement avec le sport.

L’émission s’achèvera sur nos traditionnelles rubriques « A quoi vous jouez ? », une lecture de commentaires et le générique de fin choisi par notre invité.

Bonne écoute et rendez-vous en mai pour le podcast n°18 😉

Crédit d’illustration : WipEout HD Fury (SCE Liverpool)   

Crédits audio : WipEout 3 (Sasha – Xpander) / WipEout HD (Mist – Smart Systems) / WipEout 3 (Sasha – Feisar) / WipEout 2048 (The Prodigy – Invaders Must Die, Liam H re-amped mix) / Baten Kaitos 2 – Le ali del Principio (Motoi Sakuraba)